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L'absence d'un ministre pour gérer la crise du logement pourrait-elle être interprétée comme un signal d'alarme selon vous ?

Posté par : Bernard - le le 24 Février 2025

Je me demandais si l'absence de quelqu'un dédié au logement au niveau ministériel n'est pas un peu symptomatique. On a l'impression que le sujet est délaissé, relégué au second plan. Est-ce que c'est juste une impression ou est-ce que ça reflète un désintérêt réel des hautes sphères pour la question du logement ?

Commentaires (5)

Merci pour vos retours, c'est toujours instructif d'avoir des avis croisés sur ce genre de sujet.

Quand tu dis "délaissé", tu penses à quoi concrètement ? Est-ce que tu as des exemples de politiques ou de mesures qui te font dire ça ? Parce que souvent, l'absence de ministre ne veut pas dire absence d'action, mais peut-être que je suis trop optimiste.

Pour préciser ma pensée, je vois surtout le manque d'une figure unique et clairement identifiable qui porte le sujet. Par exemple, on a des annonces ici et là, des mesures qui sont prises, mais c'est dilué entre différents ministères. Un ministre délégué, même avec peu de pouvoir, incarnerait une priorité politique, ce qui me semble actuellement faire défaut.

Exactement. Et je me demande si cette dilution n'est pas aussi une manière de rendre la responsabilité plus floue. Si les résultats ne sont pas au rendez-vous, qui blâme-t-on ? C'est facile de se renvoyer la balle entre ministères différents.

C'est un point pertinent. Pour contrer cet effet de dilution, ne pourrait-on pas imaginer une commission interministérielle permanente, avec un rapport public régulier ? L'idée serait de forcer la coordination et d'obliger les différents acteurs à rendre des comptes de manière transparente. Ca ne remplace pas un ministre délégué, mais ça pourrait au moins apporter plus de clarté sur les responsabilités et les avancées (ou l'absence d'avancées) dans ce domaine.